Impact environnemental
La politique de préservation de l’environnement de Valloire Habitat s’articule autour de 2 thématiques majeures : carbone et énergie, et eau et biodiversité. Elle traite également des problématiques de réemploi, gestion des déchets et économie circulaire.
Chiffres clés 2023
- 855 réhabilitations thermiques
- 50% des logements du parc en étiquette DPE A, B ou C
- 100% des constructions neuves en NF Habitat HQE, Prestaterre BEE+ ou Promotelec
- Bilan carbone : 86 000 tCO2e
Le carbone
Valloire Habitat souhaite contribuer à atteindre la neutralité carbone au niveau mondial en 2050, dans le cadre d’une démarche ERC (Eviter, Réduire, Compenser)
Le bilan carbone* de Valloire Habitat, réalisé en 2023 sur l’année de référence 2022, intègre l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre (scopes 1, 2 et 3) pour identifier les postes d’émissions principaux et définir les actions prioritaires pour la décarbonation.
Il s’élève à 86 000 tonnes de CO2e (équivalent CO2) dont 98 % issues des activités immobilières (48% pour la construction).
*Le bilan carbone est une méthode de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre d’une organisation initiée par l’ADEME en 2004 et gérée par l’Association pour la transition bas carbone (ABC) depuis 2011.
Notre engagement en tant que filiale du groupe Action Logement ?
Réduire de 55% nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 2019).
Valloire Habitat privilégie les énergies décarbonées (pompes à chaleur, biogaz, raccordement aux réseaux de chaleur) lors des constructions et/ou réhabilitations. Grâce à une consommation plus efficiente, ces travaux ont également un impact social positif, par la préservation du pouvoir d’achat des locataires.
Dans le cadre de la labellisation LUCIE 26000, Valloire Habitat s’est engagée à réaliser 3 opérations par an en matériaux biosourcés. En 2023, 7 opérations, dont 2 en neuf et 5 en réhabilitation, ont vu le jour. Valloire Habitat est signataire du pacte bois-biosourcés, coporté par Fibois Centre- Val de Loire et Envirobat Centre.
Par ailleurs, Valloire Habitat prévoit de réhabiliter en moyenne 600 à 800 logements par an, avec pour objectif une étiquette DPE C au minimum, ou B au minimum lors d’une labellisation « BBC rénovation 2024 ».
Valloire Habitat finance chaque année un projet « Label Bas Carbone ». En 2023, un partenariat avec Agoterra et Sysfarm a permis à 2 fermes locales de réduire leurs émis
Retranscription vidéo : Valloire Habitat Soutient Une Culture Durable
[Musique]
Laurent Molinier, chargé de mission environnement chez Valloire Habitat
Nous sommes ici à Villermain dans l’exploitation en grande culture de Monsieur Ghestem, puisqu’on a mis en place cette année un label bas carbone avec eux pour pouvoir séquestrer, via l’implantation de culture intermédiaire le carbone dans leur sol et on a également un deuxième projet qui est à Souday. Un projet avec un éleveur bovin qui a 54 vaches laitières.
Vincent Henneron, Directeur général de Valloire Habitat
Porter ces sujets-là avec des agriculteurs engagés, moi je trouve qu’il y a un lien très fort entre, la culture de l’entreprise finalement et puis la notion aussi de préservation des ressources naturelles et puis d’aller sur des sujets comme l’agriculture.
Basile Millet, Key account manager chez Agoterra
Ces 2 projets qui sont assez complémentaires, donc ce sont des leviers différents qui sont utilisés sur chacune des deux fermes. Pour les fermes en grande culture on va beaucoup plus jouer sur des couverts d’intercultures, on va jouer sur justement de la séquestration de carbone dans les sols. Dans l’élevage, on a beaucoup plus d’émissions. L’élevage comme vous le savez produit beaucoup de méthane donc les leviers vont plutôt être sur l’alimentation animale et sur la gestion du troupeau, sur le fait d’augmenter la durée du pâturage et du coup de réduire l’import d’alimentation extérieure.
Clément Jullien, Chef de culture
La transition bas carbone est plutôt une vision à moyen terme pour l’exploitation où on essaie de changer un petit peu nos pratiques pour créer une transition en limitant l’impact des engrais azotés qu’on applique même s’il y a une relation entre la quantité d’azote que l’on apporte et le rendement. Le climat joue pour beaucoup de choses dans le choix de nos cultures donc on va de plus en plus vers des légumineuses, des haricots, des flageolets, des pois, qui ont un bilan carbone un petit peu plus intéressant que d’autres cultures.
Antoine Gilbert, co-fondateur de Sysfarm
Aujourd’hui Sysfarm intervient dans le suivi annuel des bilans carbone de l’exploitation, donc on va venir analyser chacune des années afin de voir quelles ont été les émissions de gaz effet de serre de toutes les cultures et de toutes les pratiques. Quelles ont été les quantités de carbone stockées et on va venir rémunérer l’agriculteur par rapport à la trajectoire initiale que l’on avait définie.
Basile Millet, Key account manager chez Agoterra
Aujourd’hui en France, les agriculteurs qui s’engagent dans cette démarche, sont considérés comme des agriculteurs précurseurs. Evidemment il y a cette incitation, ce soutien financier notamment de Valloire Habitat. Financer des projets dans l’agriculture c’est aussi avoir des impacts sur d’autres leviers, d’autres bénéfices. Je pense évidemment à la dimension sociale, à la revalorisation de l’agriculteur pour son rôle vis-à-vis du climat au-delà de nous nourrir.
Vincent Henneron, Directeur général de Valloire Habitat
Je me réfère à deux choses c’est-à-dire qu’il y a à la fois le premier pilier notre raison d’être qui est un habitat responsable donc prendre soin de la planète, prendre soin des personnes qui sont logées chez nous. Dans les attentes et les besoins de nos clients on s’aperçoit qu’en dehors d’être logés, ils attendent aussi de pouvoir se nourrir proprement, et là je vois effectivement un lien très fort entre le signal que l’on renvoie, et je pense qu’on doit être à mon avis, précurseur ici sur la région sur ce type d’engagement. Je remercie d’ailleurs les partenaires. Il y a effectivement ce lien très étroit, je dirais entre l’immobilier, les habitants, et puis ce type de projet. Le fait d’ avoir un partenariat local, ça permet de faire connaître cette démarche au niveau des citoyens locaux et ça nous permet aussi d’avoir une petite enveloppe budgétaire pour accompagner des pratiques qui ont un certain coût.
[Musique]
L’énergie et eau
Valloire Habitat est certifiée ISO 50001 depuis juillet 2023 sur le périmètre des logements collectifs en chaufferies collectives et eau chaude sanitaire collective et/ou individuelle.
Pour accompagner cette démarche d’amélioration de la performance énergétique, Valloire Habitat a mis en place une politique énergétique qui vise notamment à maîtriser les dépenses énergétiques, sensibiliser et fédérer les parties prenantes autour de la performance énergétique.
Objectif : réduire la consommation en chauffage collectif et eau chaude sanitaire collective et/ou individuelle de 15% d’ici 2028 !
L’eau est également au cœur des enjeux actuels et futurs pour la conception et la réalisation d’un habitat responsable. Par ailleurs, nous sensibilisons nos locataires aux bons gestes à mettre en œuvre pour une consommation responsable en eau !
La biodiversité
La préservation de la biodiversité est un enjeu majeur pour Valloire Habitat. La signature d’une convention de partenariat avec Loiret Nature Environnement en mars 2023 a pour objectifs :
- D’anticiper la présence d’espèces protégées avant tout démarrage de chantier ;
- D’obtenir des préconisations pour concilier préservation des espèces en place et amélioration de l’habitat.
Le réemploi, les déchets, l’économie circulaire
Depuis plus de 10 ans, Valloire Habitat applique la charte Chantier à faibles nuisances, pour limiter les sources de nuisance et de pollution, et adopter une meilleure maîtrise des ressources.
Des opérations de sensibilisation des locataires sur le réemploi, sur la gestion des déchets et des encombrants et sur le compostage sont réalisées tout au long de l’année en pied d’immeuble, animées par les partenaires associatifs.